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2016

PEAU D'AMBRE
programme

Elodie Fradet

Where is when

2012, 2013, 6 mn

Deux figures, deux identités fantomatiques sont plongées dans un isolement, une solitude du quotidien. Ils habitent et déambulent un paysage naturel traité comme un décor sans que l’on puisse les situer, sans que l’on sache ce qui est de l’ordre de la fiction et ce qui est de l’ordre d’un réel révélé dans sa théâtralité. Les actions paraissent banales mais trouvent pourtant une grande intensité, dans la solitude existentielle de personnages privés de la parole. J’ai tenté de saisir la pure présence de mes acteurs, en scrutant les corps comme des paysages sensibles. Je me suis sentie ici proche de Paul Valery pour qui la peau est ce qu’il y a de plus profond, et donne la ligne de ma démarche, l’image mouvement comme art d’explorer les surfaces. EF

Robin Labriaud

Levant

2015, 16 mn

ESA du Nord - Pas de Calais ( Dunkerque-Tourcoing), Tourcoing

Par un matin hivernal, un homme décide d’aller promener son canari. Une femme, erre à travers la ville avec ses sacs remplis de bouteilles d’eau. Les deux personnages se rencontrent dans un lieu utopique le Louvre-Lens. Construire mon image en me confrontant au temps réel est essentiel dans mon travail. Je filme les gestes protocolaires de l’homme et de la femme, leurs actions du quotidien, comme des rituels en y intégrant une étrangeté. Ils sont perçus comme des fantômes qui vivent à la lisière d’un monde réel et irréel, voire d’un monde utopique. La prestance de mes acteurs en état de mutité est pour moi essentielle. Elle permet de créer un art de l’observation. Tout passe par le regard et par la réflexion qui découle de cette contemplation. RL

Lola Gonzàlez

Nous

2013, 4 mn 55

Sept individus traversent sept paysages à la recherche de positionnements : du corps et de l’esprit, de l’individu au groupe. Par le biais d’une chanson de Cat Stevens, de courses poursuites à travers le paysage et de mots donnés les uns aux autres, ils vont vers un idéal commun. LG

Gilles Ribero

Ligne de fuite

2015, 7 mn 42

Production Le Fresnoy Studio national des arts contemporains

Le film part d’un téléphone portable trouvé sur le littoral et de la vidéo qu’il s’est révélé contenir. Il est né d’un désir d’excéder une scène de chute, de la voir prendre vie dans un autre contexte (celui de sa découverte), avec un autre vocabulaire, et d’emmener le grotesque qui l’imprègne sur cet autre terrain, à connotations romantiques. GR

Anna Buros

Speech of Space Gorilla

2015, 13 mn 15

C’est l’histoire d’une tentative de communication intergalactique dans un contexte post-apocalyptique confus. Film de science-fiction hypothétique, Speech of space gorilla met en scène le dialogue entre un gorille de l’espace ayant détruit l’espèce humaine et un homme, unique survivant. N’ayant d’autres moyens de passer le temps, ils apprennent plus ou moins à communiquer. La vidéo se compose de quatre plans fixes d’un même espace pensé et construit à la manière d’une scène de théâtre. Les codes de représentations du genre sci-fi s’y mêlent alors de leur mieux. Librement inspiré de Robot-Monster, film de série B réalisé par Phil Tucker en 1953. AB

Dimitri Robert

L'Artificier ( The Powderman)

2014, 4 mn 58

Dans la grisaille, un artificier déambule sur un terrain vague. Ce gigantesque désert d’asphalte vient s’écraser sur la lisière de la ville qui s’élève au loin comme une formation géologique. Le personnage traverse ainsi le décor entre rêverie contemplative et la menace sous-jacente d’une possible catastrophe à venir. DR

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